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le matériel associé a la topographie


Le niveau à bulle :

Aussi appelé "niveau de maçon", il permet de contrôler le niveau des ouvrages. Il peut aussi s'utiliser associé avec une règle rigide/aluminium et un mètre pour mesurer le dénivelé entre deux points.​


Règle rigide :

Aussi appelée "règle alu" elle permet de contrôler la planimétrie d'un ouvrage. Elle permet aussi, associé avec le niveau à bulle de reporter des points en altimétrie. Elles peuvent aller de 1 mètre à plus de 6 mètres. Mètre à ruban :

Ces mètres s'utilise surtout pour mesurer de petites longueurs. Ils sont déconseillés pour des distances plus importantes, car ils permettent très difficilement d'effectuer des mesures sur une ligne droite.




​Le niveau optique associé à la mire :

Le niveau optique permet par simple visée de déterminer un plan horizontal. La mire permet une lecture directe des hauteurs entre le pied de la mire et le plan déterminé par le niveau optique.






Le niveau laser :

Les niveaux laser génèrent un plan de référence invisible par rotation d’un faisceau lumineux. Suivant le modèle, le laser peut être utilisé pour le niveau horizontal, une simple pente ou une double pente. La portée d’utilisation est comprise entre 300 m et 800 m de rayon. Le plan de référence (rayon) est capté en tout point du chantier grâce à une cellule réceptrice.

Le niveau laser peut également être couplé à une cellule de guidage positionnée sur un engin (bulldozer, niveleuse, pelleteuse) et va permettre au conducteur d’engins de travailler en totale autonomie, sans l'aide d'un suiveur. Le théodolite :

Un théodolite permet de mesurer des angles dans les deux plans horizontaux et verticaux afin de déterminer une direction.

Il est composé d'une lunette de visée placée sur deux goniomètres (cercles gradués), deux capteurs de déplacement angulaire mesurent la position de l'axe de la lunette par rapport aux axes de référence (l'angle dans le plan vertical ou azimut et l'angle horizontal). L'axe vertical du théodolite est en général réglé verticalement avec deux niveaux orthogonaux. Ils sont à bulle ou électroniques.

Il peut être accouplé à une cellule positionnée sur une niveleuse par exemple lors de travaux de finition. Le positionnement satellitaire :

Le GNSS (Global Navigation Satellite System) est un système de radio positionnement mondial par satellites, qui consiste à mesurer les distances séparant des récepteurs terrestres à 4 satellites minimum, dont les positions sont connues en coordonnées, ce qui permet de calculer les coordonnées des récepteurs.

C’est un système de positionnement universel, d’où l’appellation «global».

Le plan est réceptionné en tout point du chantier grâce à une cellule réceptrice. Les stations Totales :

Les stations totales mesurent les angles et les distances à l’aide d’une visée optique et/ou de faisceaux laser.

Lors de la procédure de calage, la station totale relève des points connus pour calculer sa propre position par rapport à ces points de contrôle, puis elle calcule la position du prisme en 3D.

En mode robotique, la station totale mesure la position du prisme et rapporte ces informations de position au contrôleur via liaison radio.

Le logiciel, qui accompagne l’appareil, est alors en mesure de comparer la position avec les informations du projet, pour fournir à l’utilisateur des informations sur les déblais/remblais, la progression des volumes et les implantations.

La station totales n’ayant pas besoin d’opérateur, les mesures sont réalisées par une seule personne à la canne.


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